Les municipalités, les établissements touristiques et hôteliers, les complexes sportifs et récréatifs mettent à la disposition du public des piscines collectives. Qu’en est-il des normes sanitaires et sécuritaires exigées pour ces installations ? Voici un aperçu des normes qu’il faut connaître.
Les types de piscines collectives
- les piscines ouvertes au public avec accès payant : la gestion de ces structures est publique ou privée. L’accès y est possible à tous moyennant l’achat d’un ticket.
- les piscines privées installées chez des particuliers à usage familial
- les piscines à usage collectif installées dans les sites de camping, les hôtels, les villages touristiques et les résidences de vacances.
Les règles sanitaires et les normes d’hygiène
Les piscines collectives sont régies par le code de Santé publique et l’arrêté du 7 avril 1981 modifié par celui du 28 septembre 1989. Seules les piscines destinées à un usage médical telles celles qui dispensent des soins de réadaptation ne sont pas soumises à ces règles :
La filtration de l’eau
L’eau du bassin doit passer par un cycle de circulation pour subir la filtration. Ce cycle de circulation de l’eau dure de 30 minutes à 8 heures en fonction de la profondeur de la piscine. Un bassin plus profond nécessite plus de temps de circulation de l’eau filtrée .
La filtration n’est efficace que si un dispositif de contrôle de l’encrassement des filtres est mis en place. Par ailleurs, les filtres doivent être nettoyés fréquemment pour garantir leur bon fonctionnement.
L’écrémage de surface
Il s’agit d’un dispositif qui élimine en permanence la couche d’eau superficielle d’un bassin.
Ce dispositif peut être constitué d’écumeurs de surface ou d’une goulotte de débordement.
Le renouvellement de l’eau
Il doit se faire à 0,50 m plus haut que le niveau de l’eau du bassin qu’il alimente. L’objectif de cette installation est de préserver l’eau des réseaux de distribution de la souillure par celle de la piscine, cette dernière devant être alimentée à partir d’un réseau public. Le dispositif de renouvellement est obligatoirement à vérifier 2 fois par an.
Le renouvellement minimum de l’eau est fixé à 30 litres par baigneur.
La vidange intégrale
Elle doit se faire 2 fois par an après la neutralisation de tous les produits de désinfection. Toutefois, un renouvellement intégral est exigé dans le cas où la qualité de l’eau n’est pas conforme aux normes ou lorsque celle-ci présente un danger quelconque pour la santé des usagers.
Le traitement de l’eau
Des normes physiques et chimiques de désinfection sont à respecter, et les procédés de désinfection sont fixés par un arrêté ministériel. L’injection du désinfectant est faite en amont et jamais directement dans le bassin.
Les installations obligatoires
Avant d’accéder aux bassins, les installations sanitaires tels que les vestiaires, les cabinets, les douches et les pédiluves doivent être disponibles.
Un autocontrôle quotidien par le biais d’un carnet sanitaire combiné aux contrôles périodiques des autorités publiques garantit le respect de ces règles.
Les normes de sécurité
La sécurisation des usagers et particulièrement des enfants doit être garantie.
La présence de personnels qualifiés est obligatoire tant pour la surveillance que pour l’intervention en cas de danger et à plus forte raison pour les enseignements d’activités aquatiques.
Des dispositifs de sécurité doivent être mis en place pour prévenir les risques de noyade : abri, alarme, barrière et couverture.
Des précautions spécifiques doivent être prises en présence d’installations telles que les parcs aquatiques ludiques.
Les affichages relatifs aux profondeurs minimale et maximale des bassins ne sont pas à négliger, ainsi que ceux ayant rapport à l’emploi de matériels spécifiques mis à disposition.
En Loire-Atlantique, des piscinistes expérimentés peuvent vous conseiller sur tout ce qui a rapport aux piscines. Ils peuvent également se charger de tous les travaux allant de la construction et de l’équipement de vos piscines jusqu’à la gestion et au traitement de l’eau.