Dans les années 80, la taille moyenne d’une piscine était de 72 m² (12 x 6 m) de largeur pour 1,80 m de profondeur. Bien entendu, au fil du temps et des évolutions technologiques, ces dimensions ont changé pour donner la mensuration de nos splendides piscines actuelles. Toutefois, au vu de la crise environnementale actuelle, il est devenu de plus en plus pressant de trouver des alternatives durables à leur haute consommation en eau. La solution a été trouvée dans une nouvelle génération de piscines : les P.B.C ou piscines à basse consommation).

Généralité sur les PBC

Une piscine à basse consommation ou P.B.C. est une piscine qui n’a aucunement besoin d’être vidée et qui utilise l’eau à sa disposition en la renouvelant sans cesse. De ce fait, dans l’hypothèse que le renouvellement annuel d’un tiers du bassin en consomme environ 15 m3/an grâce aux systèmes des P.B.C, la facture est désormais divisée en 2.

De plus, dans certaines régions, la pluviométrie permet d’effectuer le renouvellement en eau, sans avoir besoin de remplir par un apport d’eau du réseau.

Sachez également que les piscines à basse consommation utilisent des méthodes révolutionnaires pour traiter l’eau, à l’image des systèmes à électrolyse qui transforment le sel en chlore afin de détruire les algues et les germes dans un cycle perpétuel.

Les améliorations à but écologique

Pour tenir leur promesse de zéro gaspillage, les piscines à basse consommation ont été équipées de manière spécifique et avec du matériel dernier cri.

1-Les éclairages

Cet aspect des piscines a radicalement changé.

Si dans les années 80, ils étaient composés d’ampoules à incandescence (en moyenne deux ampoules par bassin), d’une puissance de 300 Watts chacune, aujourd’hui, un éclairage LED de 30 Watts suffit !

2- Les filtres à sables

Ces filtres peuvent désormais être remplacés par des poches filtrantes lavables et réutilisables afin d’assurer un maximum d’efficacité sans trop dépenser.

3- Les systèmes de chauffage

Au moyen de nouveaux systèmes de chauffage, la consommation d’énergie des piscines à basse consommation est moindre.

D’ailleurs, les piscinistes sont en train de mettre au point et de généraliser un système hybride avec des pompes à chaleur marchant grâce aux rayons solaires.

4-Le système de filtration

Les piscines à basse consommation privilégient désormais l’allongement du temps de filtration sur la puissance : des petits moteurs moins énergivores ont donc pris le pas sur les gros.

Alors qu’en 1980, une pompe de filtration de 2 600 Watts permettait de filtrer 25 m3/h pour une consommation annuelle de 5 600 kWh, en 2015, aujourd’hui, il est d’ores et déjà possible d’équiper votre piscine d’un système de filtration de 200 Watts hyper pointu, à vitesse de filtration adaptable et capable de limiter la consommation énergétique annuelle à seulement 860 kWh/an.

C’est une aubaine à saisir pour les grandes villas en montagne.

Bon à savoir

• Depuis 2019, les professionnels développent des produits de traitement alternatifs au chlore (l’oxygène actif, au brome, au PHMB (PolyHexaMéthylène Biguanide), à l’ozone, aux UV qui seront intégrés aux générations futures de piscines à consommation réduite
•  Par ailleurs, les piscinistes sont formés aux bonnes pratiques du traitement de l’eau et sensibilisent leurs clients à veiller à son bon équilibre. Des stages et des formations sont même proposés pour éduquer les propriétaires aux moyens de prendre soin de ce type de piscine.
•  Au premier remplissage et au moins une fois par an à la réouverture de la piscine, les professionnels proposent d’analyser l’eau des bassins de façon très précise (9 paramètres testés). Les propriétaires de piscines peuvent porter leur eau chez le professionnel qui, après quelques minutes d’analyse, est en mesure de recommander les produits adaptés et le dosage précis pour équilibrer l’eau en vue de limiter la consommation de produits, souvent liée à une méconnaissance.